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«Ma cliente n’attend rien de plus que la vérité sur ce drame. S’il faut en passer par cette mesure, et que celle-ci est nécessaire à la recherche de la vérité, naturellement elle s’y soumettra », a déclaré à la presse Me Julien Pinelli, l’avocat de la grand-mère d’Émile.

« Nous sommes dans le cadre d’une enquête qui porte sur des faits d’une particulière gravité. Celle-ci doit s’entourer de tout le respect nécessaire, encore une fois, à son secret et à sa sérénité », a-t-il ajouté.

C’est bien du sang qui a été découvert sur la jardinière saisie par les gendarmes le 13 mars dernier dans le hameau du Haut-Vernet, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Cette jardinière se trouvait à l’entrée de l’église Saint Martin. En revanche, on ignore à ce stade s’il s’agit du sang d’Emile ou d’un animal.

«On s’attendait à un dénouement rapide puisque, grâce aux médias, on avait appris que beaucoup de choses s’étaient passées », a déclaré à la presse, devant les locaux de la section de recherches de Marseille, l’avocate du grand-père d’Emile, Me Isabelle Colombani

« Peut-être que ce qu’il se passe aujourd’hui n’est pas ce qu’on avait escompté », a ajouté celle qui défend Philippe Vedovini, 59 ans. Elle souligne qu’être « placé en garde à vue, ça ne veut rien dire. C’est une mesure dans l’enquête ».

Philippe Vedovini, 59 ans, se présente comme kinésithérapeute. Sur les pages jaunes, il est inscrit comme ostéopathe. Patriarche charismatique, il ironisait sur le portrait qui a été dressé de lui dans la presse : « forcément je passe pour un dominateur qui terrorise tout le monde… Tout cela est faux mais je m’en moque », disait-il dans une interview au même hebdomadaire chrétien, en septembre 2023.

Sur les insinuations sur son éventuelle responsabilité dans la disparition d’Emile, il disait en mars 2024, selon des propos rapportés alors à l’AFP par son avocate Me Isabelle Colombani : « ce n’est pas grave ce que je subis moi. J’espère juste que les enquêteurs ne perdront pas trop de temps sur moi au détriment d’autres pistes ».

Son passé est également remonté à la surface, et Le Canard enchaîné a révélé qu’il avait été placé il y a plusieurs années sous le statut de témoin assisté dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de violences et d’agressions sexuelles au début des années 1990 dans la communauté religieuse de la Sainte-Croix de Riaumont à Liévin (Pas-de-Calais), où il était chef scout.

Originaire de La Bouilladisse, village provençal entre Aix et Aubagne au pied du massif du Garlaban, la famille maternelle d’Emile passe ses vacances au Haut-Vernet depuis une vingtaine d’années. Les grands-parents maternels y possèdent une résidence secondaire. Anne et Philippe Vedovini ont eu dix enfants, dont Marie, l’aînée, la mère d’Emile. Tous ont été scolarisés à la maison.

Interrogé peu après la disparition de l’enfant, le maire de La Bouilladisse, José Morales, parlait à l’AFP d’une famille catholique « très croyante, très discrète, qui vivait un peu en autarcie ». Selon un voisin des grands-parents, interrogé par la presse mardi, ils vivaient « reclus » depuis la disparition inexpliquée de leur petit-fils.

Adepte de la messe en latin, la famille n’a « pas honte d’aimer la messe traditionnelle », déclarait Marie Soleil, la mère d’Emile, à Famille Chrétienne fin août 2023, dans sa première prise de parole.

Selon Paris Match, le père Claude Gilliot s’est donné la mort le 15 mars dernier. Le prêtre, qui avait baptisé le petit Émile, était proche des parents et des grands-parents du petit garçon. Ces derniers, indique le magazine, lui en voulait d’avoir donné une photo de l’enfant à presse. « J’en veux énormément à la famille du petit Émile, parce que je pense que tout est parti de chez eux », a expliqué sa sœur Claudine à l’hebdomadaire.

Notre journaliste fait le point sur les raisons du placement en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » des deux grands-parents et de deux de leurs enfants.

Un article à lire par ici :

Bien avant l’horreur de la mort d’Emile Soleil, le village du Vernet et du Haut-Vernet avait déjà fait la une des journaux. Comme à l’occasion du crash de la Germanwings, dont les dix ans de la catastrophe ont été commémorés ce lundi 24 mars.

Avant cela encore, c’est le meurtre le 20 octobre 2008 de Jeannette Grosos, 68 ans, frappée à mort avec une bouteille, par un client de son café, qui endeuillait ce village d’une centaine d’habitants.

Au premier jour des fouilles, ces habitants confiaient justement à 20 Minutes leur sentiment de vivre dans un village qui a « la poisse ».

Les principaux développements de cette matinée semblent se faire autour du domicile familial de La Bouilladisse, près de Marseille, où selon plusieurs confrères sur place, la voiture du grand-père d’Émile a également été saisie par les enquêteurs, en plus d’un van à chevaux.

Selon plusieurs médias présents devant le domicile des grands-parents d’Emilie, à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), qui est actuellement perquisitionné, un van a été embarqué par les enquêteurs, enroulé dans de plastique.

Des écoutes téléphoniques, mises en place par les enquêteurs, ont permis de révéler des tensions au sein de la famille, indique à 20 Minutes une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Un point qui fera évidemment partie des questions posées aux gardés à vue ce mardi.

Un an après la découverte du crâne et de dents d’Emile, où en est l’enquête ? Une semaine avant le spectaculaire rebondissement avec le placement en garde à vue de ses deux grands-parents et de deux oncle ou tante du garçonnet, notre journaliste avait fait le point sur les investigations autour de la mort d’Emile.

Le domicile du Haut-Vernet des grands-parents d'Emile est actuellement perquisitionné par les enquêteurs, apprend 20 Minutes de bonne source.

Ce mardi matin, quatre personnes, dont les grands-parents d’Emile Soleil et deux de leurs enfants majeurs, ont été placées en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » dans l’affaire de la disparition de l’enfant en juillet 2023.

« Ces placements en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois », a précisé le procureur de la République dans un communiqué parvenu à 20 Minutes.

« Les enquêteurs procèdent par ailleurs à des opérations criminalistiques en divers lieux du territoire », ajoute le procureur qui précise « qu’une nouvelle communication interviendra à l’issue des actes en cours »

Jeudi dernier, l’enquête a connu une nouvelle accélération avec la découverte de traces suspectes sur une jardinière installée devant une chapelle, à une poignée de mètres du domicile des grands-parents.

Le « petit Emile » avait disparu en juillet 2023 après avoir échappé à la surveillance de ses grands-parents alors qu’il était en vacances chez eux.

D’importantes recherches, alors restées vaines, avaient immédiatement été lancées, laissant perplexe les enquêteurs.

Il y a presque un an jour pour jour, le 30 mars 2024, des ossements et des vêtements de l’enfant avaient été découverts dans une ravine par une randonneuse, à proximité d’un ruisseau à quelques centaines de mètres du village.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce live consacré aux derniers développements de l’enquête sur la mort d’Emile Soleil, disparu dans le village des Alpes-de-Haute-Provence du Haut-Vernet en juillet 2023.

Notre journaliste fait le point sur les raisons du placement en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » des deux grands-parents et de deux de leurs enfants.

Un article à lire par ici :

Des écoutes téléphoniques, mises en place par les enquêteurs, ont permis de révéler des tensions au sein de la famille, indique à 20 Minutes une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Un point qui fera évidemment partie des questions posées aux gardés à vue ce mardi.

Le domicile du Haut-Vernet des grands-parents d'Emile est actuellement perquisitionné par les enquêteurs, apprend 20 Minutes de bonne source.

Ce mardi matin, quatre personnes, dont les grands-parents d’Emile Soleil et deux de leurs enfants majeurs, ont été placées en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » dans l’affaire de la disparition de l’enfant en juillet 2023.

« Ces placements en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois », a précisé le procureur de la République dans un communiqué parvenu à 20 Minutes.

« Les enquêteurs procèdent par ailleurs à des opérations criminalistiques en divers lieux du territoire », ajoute le procureur qui précise « qu’une nouvelle communication interviendra à l’issue des actes en cours »