Brest : Avec son drone, il se trompe de fenêtre et livre la drogue aux surveillants de la prison
erreur de destinataire•Plusieurs colis importants contenant des téléphones et de la drogue ont été interceptés par le personnel de la maison d’arrêt de Brest (Finistère)C. A.
C’est un combat quotidien. Dans les prisons françaises, le personnel pénitentiaire s’efforce chaque jour de limiter l’entrée de produits interdits en détention. Mais chaque jour, des téléphones, du cannabis, des couteaux, de la cocaïne et d’autres produits passent les épais murs des maisons d’arrêt. A Brest (Finistère), des surveillants ont notamment eu la surprise de voir un colis être déposé sur le rebord de la fenêtre d’un de leurs bureaux samedi. La raison ? Une erreur d’adresse du livreur.
D’après Ouest-France, le colis avait été déposé par erreur par le pilote d’un drone, qui cherchait sans doute à livrer une cellule voisine. A l’intérieur, les agents pénitentiaires ont découvert de la résine de cannabis, trois téléphones, des écouteurs et des chargeurs de téléphone. Les surveillants ont toqué à la porte de la cellule voisine pour s’apercevoir que le détenu possédait plus de 100 grammes de cannabis, de l’herbe et un grappin bricolé pour récupérer ce genre de colis.
La mère d’un détenu également interceptée
D’après nos confrères de Ouest-France, plusieurs autres livraisons de stupéfiants ont été interceptées dans la même journée, notamment plusieurs largués par un drone sur le toit de l’infirmerie. A l’intérieur, les colis contenant plusieurs centaines de grammes de résine de cannabis et des téléphones ont été interceptés. Lors des parloirs, une mère a également été interceptée pour avoir tenté de fournir du shit à son fils qu’elle venait voir en prison.
Près de 80 % des détenus français auraient déjà consommé au moins une fois pendant leur détention une substance psychoactive, y compris du tabac, selon une enquête menée par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT).