JUSTICEInterpellé pour un vol, il crache du sang sur les policiers à Chambly

Oise : Il vole des boules de pétanque et crache du sang sur les policiers

JUSTICEDénoncé par l’ami de la propriétaire des boules, l’accusé est devenu fou de rage lors de son interpellation, à Chambly
Hervé  Vila pour 20 Minutes

Hervé Vila pour 20 Minutes

Jugé pour des faits qui remontent au 24 novembre dernier, un homme a été condamné à douze mois de prison avec sursis pour vol, insultes et rébellion. Selon Oise Hebdo, l’accusé s’était introduit dans un 4x4 Audi, à Chambly (Oise) afin de dérober des boules de pétanques. Lors de son arrestation, il avait alors craché du sang sur les gendarmes venus le chercher, avant de réitérer son geste à l’hôpital.

Tout commence lorsqu’un homme vole deux triplettes dans un véhicule. Malheureusement pour lui, il est aperçu par un ami de la propriétaire de la voiture, qui sort à sa rencontre. Une bagarre éclate et les gendarmes sont prévenus, vers minuit.

Perquisition sous tension au domicile du voleur

Peu coopératif, l’accusé conduit les forces de l’ordre vers son domicile afin de procéder à une perquisition. Les jeux de boules sont retrouvés et l’auteur des vols profère des insultes en langue arabe, visant le témoin du vol qui l’a dénoncé : « Je vais l’égorger, l’autre sale noir ». Un gendarme comprend ses propos et la situation dégénère. L’accusé refuse de se faire menotter, tente de mordre les gendarmes, se frappe la tête contre la vitre de la voiture, qui se brise, et leur crache du sang dessus.

Une fois arrivé à l’hôpital, il continue à cracher sur le sol et se met à genoux au moment de passer une radio. Lors de l’audience, il présente ses excuses tout en affirmant n’avoir rien fait. Lors de son audition, il se voit notifier un ordre de quitter le territoire français. Comme il avait un casier judiciaire vide, il hérite d’un sursis simple pour une durée de douze mois. Il lui est interdit de se présenter dans l’Oise pendant cinq ans. Les deux gendarmes, parties civiles dans cette affaire, reçoivent 500 euros chacun. Le 12 mars 2025, l’accusé sera jugé pour les dégradations sur le véhicule des gendarmes.