huggy les bons tuyauxLicencié, il utilisait la carte carburant de cette mairie en Indre-et-Loire

Indre-et-Loire : Licencié pour avoir utilisé la carte carburant de la mairie à des fins personnelles

huggy les bons tuyauxLe jeune fonctionnaire avait pris un peu trop ses aises à la mairie après sa promotion au poste de directeur
20 Minutes avec agences

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Dans une décision rendue récemment publique, le tribunal d’Orléans a confirmé le licenciement de l’ancien directeur des services techniques de la commune de Veigné (Indre-et-Loire). En effet, ce dernier avait contesté la décision prise par sa hiérarchie, qui avait choisi d’écourter son CDD. Le contractuel avait été surpris en train d’utiliser la carte carburant de la ville à des fins personnelles, rapporte le site Actu.fr.

La carrière de ce jeune fonctionnaire de 23 ans avait pourtant bien commencé. Employé comme chargé d’études à la mairie de Veigné en 2019, il avait évolué quelques semaines plus tard au poste de directeur administratif des services techniques, avec sous sa direction, une vingtaine d’agents. Malheureusement, en mai 2022, cette belle trajectoire s’arrêtait net à la suite d’un entretien avec le maire.

Sa carte bancaire personnelle était bloquée

L’édile reprochait à son directeur d’avoir utilisé la carte carburant de la mairie pour son véhicule personnel. Mais ce n’est pas tout. Le jeune homme avait transmis le code du bâtiment communal à de nombreuses personnes étrangères aux services. Par ailleurs, les missions confiées n’étaient pas exécutées et les retards ainsi que les absences non justifiées étaient nombreux. Des griefs qui avaient valu au principal intéressé un licenciement sans préavis ni indemnités.

Une sanction disproportionnée, voire un abus de pouvoir de la part du maire, selon le fonctionnaire. Ce dernier s’est justifié des paiements en prétextant que sa carte personnelle était bloquée et qu’il aurait remboursé les sommes utilisées. Toutefois, il ne préviendra jamais sa hiérarchie. Le tribunal a ainsi confirmé que cette seule faute était suffisante pour justifier son licenciement. L’homme a jusqu’au 8 décembre pour faire appel.