Depuis le décès d’un adolescent sur un point de deal à Grenoble, le trafic de drogue dans le quartier Hoche fait face à de profondes transformations, selon Le Dauphiné Libéré. En réponse à ce drame, une augmentation des rémunérations des vendeurs aurait été constatée, ces derniers percevant désormais une « prime de risque » pour compenser le danger croissant lié à leurs activités.

Ce changement a été confirmé lors d’une récente audience au tribunal correctionnel de Grenoble, où un vendeur interpellé fin octobre aurait révélé les nouvelles pratiques et rémunérations en vigueur dans l’Isère.

Une tendance vers la livraison

Dans ce contexte de tension accrue, le marché du trafic de drogue évolue également vers des méthodes plus discrètes, notamment par la livraison directe. Cette adaptation ne date pas d’hier, mais s’est intensifiée avec la crise sanitaire, éloignant les consommateurs des points de deal physiques et réduisant le risque d’interpellation.

Pour le département de l’Isère, ce déplacement du trafic complique la surveillance et la lutte contre le phénomène. Ce glissement vers la livraison introduit de nouveaux défis pour les autorités locales, qui doivent désormais surveiller un réseau de distribution en pleine mutation et difficilement observable.