drameAccident ou punition qui tourne mal, un enfant de 6 ans grièvement blessé

Lorraine : Accident ou punition qui tourne mal, un enfant de 6 ans grièvement blessé

drameSelon l’enfant, il se serait accroché à la voiture de son père alors que celui-ci voulait l’abandonner dans les bois de nuit pour le punir. L’adulte qui conteste cette version a été placé sous contrôle judiciaire
Un enfant de 6 ans a été amené à l'hôpital de Nancy par son père grièvement blessé (traumatisme crânien, plaies au visage et aux mains). Selon son récit, il se serait accroché à la voiture de son père car celui-ci voulait le punir en le laissant de nuit dans les bois. (Illustration)
Un enfant de 6 ans a été amené à l'hôpital de Nancy par son père grièvement blessé (traumatisme crânien, plaies au visage et aux mains). Selon son récit, il se serait accroché à la voiture de son père car celui-ci voulait le punir en le laissant de nuit dans les bois. (Illustration) - Jeppe Gustafsson//SIPA
Gilles Varela

G.V.

Les circonstances sont encore floues et contestées, mais le drame est bien réel. Un enfant de 6 ans est grièvement blessé, avec un traumatisme crânien, des plaies au niveau du visage et des mains, et en état de choc, rapporte L’Est Républicain.

Ces blessures ? Son père, un quadragénaire, qui l’a conduit à l’hôpital de Nancy jeudi dernier, plaide l’accident et les explique par une fausse manœuvre avec sa voiture. Rien de convainquant pour la police prévenue par le personnel hospitalier.

Le père interdit d’entrer en contact avec son fils

Selon l’enfant, son père aurait voulu le punir en le conduisant dans les bois pour l’abandonner en pleine nuit. L’enfant se serait alors accroché à la poignée de la voiture alors que son père accélérait avant d’être traîné sur une dizaine de mètres, rapportent encore nos confrères. Ce qui expliquerait les blessures. Son père l’aurait alors récupéré avant de le conduire à l’hôpital.

Le quadragénaire sera jugé pour « violences volontaires par ascendant sur mineur de moins de 15 ans avec ITT de plus de 8 jours ». Placé sous contrôle judiciaire, il lui est également interdit d’entrer en contact avec son fils et de paraître à son domicile avant le procès.