violence infantileUn Vendéen jugé pour avoir biberonné son bébé avec des psychotropes

Vendée : Un trentenaire jugé pour avoir versé des psychotropes dans le biberon de son bébé

violence infantileUn père de famille a été condamné par le tribunal de La Roche-sur-Yon pour avoir dilué des antidépresseurs dans le biberon de son enfant
Le trentenaire, jugé en Vendée pour avoir versé des psychotropes dans le biberon de sa fille de 13 mois, a été condamné à trois ans de prison. (illustration)
Le trentenaire, jugé en Vendée pour avoir versé des psychotropes dans le biberon de sa fille de 13 mois, a été condamné à trois ans de prison. (illustration) - Pexels
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Les faits remontent au mois d’août 2021, lorsqu’un bébé d’un peu plus de 1 an a été admis dans une clinique pédiatrique de Nantes, comme le rapporte Actu.fr. L’enfant convulsait, rencontrait des difficultés à marcher et présentait des signes excessifs de somnolence.

Après la réception des résultats d’analyses, révélant que l’enfant avait ingéré des produits anxiolytiques et antidépresseurs, les médecins avaient signalé la situation au parquet. Une enquête avait donc été ouverte et l’enfant avait été placé temporairement.

« Il a brisé notre fille », lance la mère du bébé, lors de l’audience

L’enquête avait permis d’identifier le père comme étant le principal suspect dans cette affaire. Après son interpellation, ce dernier avait reconnu avoir dilué des psychotropes dans le biberon de son bébé, à l’insu de sa conjointe, pour qu’il s’endorme. Pour la mère de l’enfant, qui s’est constituée partie civile lors du procès, cette affaire a été un déchirement puisqu’elle a été séparée de sa fille durant un an.

« Entre le mensonge, le placement, le danger qu’il a fait subir à notre fille, on est passé de l’amour à la haine », explique-t-elle aux juges. Elle témoigne également des difficultés qu’elle rencontre encore aujourd’hui : « Il a brisé notre fille. Je ne peux plus quitter une pièce sans qu’elle se mette à pleurer ». Le trentenaire a été condamné à trois ans de prison avec sursis probatoire, à une obligation de soins, en plus d’une déchéance de son autorité parentale.