Secret-défenseDes moyens vont être alloués à l’inspection de l’épave du vol Ajaccio-Nice

Crash de la caravelle Ajaccio-Nice : Un demi-siècle après, des moyens vont être alloués à une inspection

Secret-défenseCinquante-six ans après le crash, l’Elysée a assuré à l’association des familles des victimes que des moyens seront alloués pour une opération de repêchage ou d’inspection de l’avion, possiblement coulé accidentellement par un tir de missile
Persuadées que l'avion a été accidentellement abattu par un tir de missile, les familles de victimes demandent également depuis plusieurs décennies la levée du secret-défense afin d’accéder aux registres de l’armée. (illustration)
Persuadées que l'avion a été accidentellement abattu par un tir de missile, les familles de victimes demandent également depuis plusieurs décennies la levée du secret-défense afin d’accéder aux registres de l’armée. (illustration) - J. Reed/AFP
Alexandre Vella

A.V.

L’épave repose au large d’Antibes et par 2.000 mètres de fond depuis le 11 septembre 1968, voilà cinquante-six ans maintenant. Le crash du vol Ajaccio -Nice, causé vraisemblablement par un tir de missile qui aurait touché accidentellement la caravelle, selon l’instruction toujours en cours, et dans lequel 95 personnes sont mortes, serait-il prochainement une affaire classée ?

C’est l’espoir qui traverse actuellement l’association des familles de victimes qui s’est vu promettre ce mercredi par l’Elysée l’engagement de moyens financiers pour permettre, si ce n’est un repêchage de l’épave, du moins son inspection photographique, rapporte France 3.

Demande de levée du secret-défense

Une demande d’inspection de la carlingue formulée par le procureur de la République de Nice. Il a déposé ses réquisitions et s’est positionné favorablement au sujet de cette demande de longue date des familles et de leur avocat, maître Paul Sollacaro.

Si ces éléments vont dans le sens d’une avancée vers la recherche de la vérité autour de ce drame, les familles de victimes demandent également depuis plusieurs décennies la levée du secret-défense afin d’accéder aux registres de l’armée. Elles restent en effet persuadées que le crash a été provoqué par un tir de missile venu d’une frégate de la marine nationale et de sa base voisine de Toulon.