justiceUn homme victime d’une chute à la centrale de Chinon réclame un procès

Vienne : Un intérimaire victime d’une chute la centrale nucléaire de Chinon, réclame un procès

justiceIl y a trois ans, un Châtelleraudais a été victime d’une chute de huit mètres occasionnant de graves blessures
Un grave accident qui s'est déroulé dans une centrale nucléaire dans le département de la Vienne (Illustration)
Un grave accident qui s'est déroulé dans une centrale nucléaire dans le département de la Vienne (Illustration) - M. Allili/SIPA
20 Minutes avec agences

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Le cauchemar a commencé il y a trois ans pour cet habitant de Châtellerault (Vienne) aujourd’hui âgé de 45 ans. Intérimaire pour un prestataire d’EDF, il intervient à l’époque à la centrale nucléaire de Chinon, en Indre-et-Loire. Mais au moment de passer les consignes à un collègue, il prend appui sur un garde-corps qui lâche et chute d’une hauteur de huit mètres.

Comme le relatent nos confrères de France Bleu, le quadragénaire est rapidement transporté à l’hôpital pour de multiples fractures, un bassin décalé de 14 millimètres, et des points de suture au visage. D’après les médecins, il est presque miraculeux qu’il ne soit pas paraplégique. De nombreuses séances de rééducation lui sont alors prescrites pour qu’il puisse remarcher.

Un accident du travail

Aujourd’hui suivi par un psychologue, le Châtelleraudais ne peut pas marcher sans sa canne, doit porter un corset pour lutter contre ses douleurs au dos et ne peut plus travailler. Un manque à gagner important, d’autant que sa femme a dû s’arrêter de travailler aussi pour l’aider au quotidien. Afin de retrouver un semblant de vie, l’homme de 45 ans veut aujourd’hui que la justice le dédommage et que cet accident soit reconnu comme un accident du travail.

Car malgré un rapport de l’inspection du travail accablant contre l’ex-directeur de la centrale, seule la CPAM a reconnu officiellement l’accident du travail. Ce n’est pas le cas de la justice. Le Châtelleraudais souhaite donc que les responsables de cette situation soient jugés et que sa situation soit reconnue.