L’arnaque était simple, mais la filière transnationale, très bien organisée. Elle consistait à coller de fausses étiquettes de grands crus sur des vins quelconques.

Le 26 septembre, six personnes ont été interpellées en Italie par les carabiniers italiens. Parmi eux, l’homme considéré comme étant à la tête de ce réseau, un ressortissant russe. Il a été interpellé alors qu’il réalisait une transaction avec un imprimeur.

Selon France bleu Bourgogne, les bouteilles contrefaites étaient essentiellement des Romanée Conti, un vin dont certaines bouteilles sont valorisées à plus de 15.000 euros sur le marché international. Quatorze perquisitions en Italie. « En parallèle, des perquisitions ont été menées en région parisienne », précise le procureur de la république de Dijon. La fraude aurait rapporté 2 millions d’euros.

Interpellé sous un faux nom, le Russe suspecté de diriger le réseau n’est pas un inconnu des enquêteurs. En 2017, il avait été condamné à quatre ans de prison, dont deux fermes, 150.000 euros d’amende et 550.000 euros de dommages et intérêts pour avoir déjà revendu des bouteilles de romanée Conti contrefaites.