MédecineUn gynécologue radié en urgence de l’ordre dans l’Eure

Eure : Accusé de viol et d’agression sexuelle, ce gynécologue est radié de l’ordre en urgence

MédecineUne patiente et une étudiante infirmière ont porté plainte contre un médecin gynécologue qui exerçait dans l’Eure
Le médecin gynécologue a fait appel de la décision de la chambre disciplinaire normande. (Illustration)
Le médecin gynécologue a fait appel de la décision de la chambre disciplinaire normande. (Illustration) - Julio César Velásquez Mejía / Pixabay
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Fin juillet, la chambre disciplinaire de l’ordre des médecins a statué sur le sort d’un médecin gynécologue de l’Eure. C’est dans un rapport, consulté en exclusivité par nos confrères de Ouest France, que le conseil a relaté les accusations portées à l’encontre de ce praticien normand.

La première plainte émane d’une étudiante infirmière, qui a suivi le médecin lors d’un stage à l’hôpital de Bernay, fin 2023. D’après le témoignage de la jeune femme, ce dernier l’aurait agressée sexuellement avant d’entrer au bloc « profitant qu’elle tenait ses mains devant elle afin de les garder parfaitement stériles, a caressé son ventre, ses seins puis ses parties intimes, frottant son sexe sur sa cuisse. »

Le médecin conteste et se défend

La seconde plainte, pour viol cette fois, a été déposée par une patiente de 22 ans, décrite comme « présentant un déficit intellectuel léger » dans le rapport de la chambre disciplinaire. La patiente qui consultait pour une suspicion d’endométriose dans le cabinet de Guichainville, aurait alors subi des actes imposés, mais également filmés par le docteur.

Devant les enquêteurs, le Normand a qualifié les accusations de l’étudiante de « faits imaginaires », avant d’assurer que la relation avec la patiente de 22 ans était une relation consentie. En attendant les suites de l’enquête pénale, le gynécologue a été placé sous le statut de témoin assisté par le juge d’instruction, mais a bien été radié de l’ordre des médecins par le conseil. L’accusé, qui a fait appel de cette radiation, devra attendre la décision finale de la chambre disciplinaire nationale pour pouvoir exercer de nouveau.