enquêteLa randonneuse qui a trouvé le crâne d’Emile « espère une réponse »

Mort d’Emile : La randonneuse qui a trouvé son crâne « espère qu’il y aura une réponse »

enquêteSadia, 60 ans, avait découvert en mars dernier le crâne du petit garçon disparu en juillet 2023
Le Vernet, village où le petit Emile a disparu.
Le Vernet, village où le petit Emile a disparu. - L. Barakat/SIPA
20 Minutes

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«Comment ce petit bout a pu… Comment tout ça est arrivé ? », se demande encore Sadia sur RTL ce vendredi. La femme de 60 ans est celle qui a découvert le crâne du petit Emile le 30 mars dernier. L’enfant âgé de 2 ans et demi était alors porté disparu depuis le 8 juillet 2023 dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Huit mois après, c’est donc lors d’une randonnée que cette Francilienne tombe, « en plein milieu du sentier », sur le crâne « tout blanc, immaculé » du petit garçon.

« Je tremble, je le regarde et je dis, waouh, ça, c’est le petit, c’est le crâne du petit. Je ne sais pas pourquoi, mais j’en suis sûre », raconte-t-elle six mois après sa macabre découverte. Elle décide alors d’emmener les restes du corps avec elle après les avoir soigneusement enveloppés dans ses « petits sacs », « sans [les] toucher ».

« Il faut vite, vite, vite, vite rentrer à la maison et téléphoner à la gendarmerie. Et dans ma tête, je me dis, enfin, les parents vont savoir que je l’ai retrouvé. Ils vont pouvoir l’enterrer et commencer le deuil », poursuit-elle.

Des résultats attendus en octobre

Cette découverte a mis les enquêteurs sur une piste précieuse. Ils ont par la suite découvert des vêtements et de nouveaux ossements de l’enfant disparu. Les conditions de sa mort restent néanmoins toujours mystérieuses. Sadia « espère qu’il y aura une réponse malgré tout. Qu’un jour les parents, et puis même les forces de l’ordre, tout le monde va savoir véritablement qui est le coupable, s’il y en a un, ou si c’est un accident. »

Les conclusions des analyses ADN de l’enfant sont attendues mi-octobre, selon TF1. Ce rapport permettra de déterminer s’il y a un autre ADN que celui d’Emile sur les ossements et s’ils ont été déplacés volontairement ou non après la mort du jeune garçon, a précisé une source proche du dossier à BFMTV.