Etape 1, ce directeur de supermarché de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, photographiait dans ses rayons des pièces de lingerie, des jouets ou des ustensiles multimédia et les mettait en vente sur des sites comme Vinted ou Le Bon Coin.

Etape 2, quand un acheteur était ferré, il venait très tôt le matin au magasin, pour subtiliser discrètement la marchandise dans les rayons et la transvaser dans son coffre.

Etape 3, il mettait les objets en question en « erreur de livraison », relate La Nouvelle République des Pyrénées qui a assisté au procès de ce drôle de directeur qui volait dans son propre magasin, avant d’attirer l’attention de ses collaborateurs et d’être pris en flagrant délit de déchargement du butin.

« Une spirale infernale »

A la barre, l’homme qui, bizarrement, déclarait même à l’Urssaf les activités de sa petite entreprise de revente en ligne, n’a pas nié les faits, expliquant s’être « enfoncé dans une spirale infernale ». Il a en revanche contesté le montant de la marchandise détournée.

Le tribunal l’a condamné à une détention à domicile sous bracelet électronique et lui a interdit d’exercer dans son secteur de prédilection.