Besançon : Suspectée d’adhérer à l’islam radical, une adolescente est surveillée de près par la justice
Doubs•Une adolescente, suspectée d’être « une menace pour la sécurité et l’ordre public » pendant les Jeux olympiques, faisait l’objet d’un contrôle administratif et de surveillance. Le tribunal administratif de Besançon vient de confirmer cette décision20 Minutes avec agences
Âgée de 17 ans, une jeune fille avait l’interdiction, durant trois mois, de sortir des villages de Frotey-lès-Vesoul, Quincey et Navenne, en Haute-Saône. Par ailleurs, elle devait se rendre quotidiennement au commissariat pour prouver sa présence, selon le site Ma Commune.
Cette décision, actée par un arrêté le 17 juin, avait été prise par le ministre de l’Intérieur alors que les Jeux olympiques de Paris étaient encore en préparation. Cet arrêté avait pour but de lutter contre d’éventuels projets d’attentats djihadistes.
Des vidéos à charge contre l’adolescente découvertes
La mère de l’adolescente avait saisi le tribunal administratif de Besançon, dans l’espoir de faire invalider cet arrêté. Mais cette requête a été rejetée par le même tribunal, ce mardi. En effet, des vidéos « faisant l’apologie du terrorisme » ont été découvertes dans le téléphone de la jeune fille.
De plus, l’adolescente était « connue par les services de la protection judiciaire de la jeunesse en raison des inquiétudes relatives à son adhésion à un islam extrémiste », ajoute le tribunal administratif de Besançon. L’instance relève également sa « volonté de tuer » et « son hostilité envers la communauté juive ». Des conclusions qui ont donc permis au tribunal administratif de confirmer le placement de la jeune fille sous un contrôle administratif et de surveillance.
A noter que le juge des référés du même tribunal avait lui suspendu temporairement en août les mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas) prises à l’encontre de l’adolescente soupçonnée de constituer une « menace d’une particulière gravité pour la sécurité » publique. Le juge des référés souhaitait attendre à l’examen sur le fond du dossier prévu ce 5 septembre.
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