Une foule de manifestants est venue accompagnée le militant basque Gorka Torre, ce mardi 10 septembre, selon francebleu.fr. Jugé par le tribunal de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) après avoir tagué la sous-préfecture avec des inscriptions en langue basque en mai dernier, ce membre du collectif HerriBiltza a été condamné.

Ce militant basque est un activiste déjà connu de la Justice. Il est aussi accusé d'avoir décroché des panneaux de signalisation en français de villes et villages à Portugalete en Biscaye, près du pont Bizkaia, classé au patrimoine mondial de l'Humanité.

Sa demande de jugement en basque refusée

Ce geste symbolique vient s'ajouter à d'autres tags, réalisés sur le mur d'établissements médicaux à Saint-Jean-Pied-de-Port et à Ispoure. Il avait alors été condamné à 500 euros et un mois de prison avec sursis. Très engagé en faveur de la défense de sa langue natale, le basque, Gorka Torra a demandé à être jugé en euskera mardi. La demande lui a été refusée, comme en mars où il avait déjà sollicité cette requête.

Face au refus du procureur de la République, car le militant comprend le français et que le tribunal est en France, il a quitté la salle d'audience. N'assistant pas à son procès, il a été condamné à payer 2.500 euros d'amende dont 500 avec sursis.