violencesUn éducateur agressé à l’arme blanche par un père de famille

Doubs : Un éducateur agressé à l’arme blanche sur son lieu de travail par un père de famille

violencesUn homme de 43 ans a été poignardé mercredi après-midi, à la maison des services de Valdahon (Doubs). Les gendarmes sont parvenus à interpeller le suspect
Un homme de 43 ans a été poignardé mercredi après-midi, à la maison des services de Valdahon (Doubs). Les gendarmes sont parvenus à interpeller le suspect. (illustration)
Un homme de 43 ans a été poignardé mercredi après-midi, à la maison des services de Valdahon (Doubs). Les gendarmes sont parvenus à interpeller le suspect. (illustration) - 20 Minutes
Gilles Varela

G.V. avec AFP

Une agression qui a semé la stupeur dans la petite commune de Valdahon dans le Doubs. Un éducateur âgé de 43 ans a en effet été agressé à l’arme blanche mercredi sur son lieu de travail par un habitant, a indiqué jeudi le procureur de Besançon, Etienne Manteaux. L’éducateur était encore en observation à l’hôpital mercredi soir. « La lame a pénétré, mais la blessure est restée superficielle car aucun organe n’a été touché », a précisé le procureur.

Le suspect est un homme dont les quatre enfants ont été placés et qui avait rendez-vous avec la victime à la Maison des services de Valdahon. Selon l’Est Républicain, le suspect âgé de 28 ans, s’est présenté en début d’après-midi et une fois à l’intérieur du bâtiment, a pris un couteau et s’est jeté sur l’éducateur, le poignardant au ventre avant de prendre la fuite.

« Difficile d’avoir des explications »

Il a finalement été interpellé par les forces de police municipale et de gendarmerie, et placé en garde à vue. « Il est difficile d’avoir des explications car il s’est montré extrêmement confus pendant sa garde à vue, il souffre manifestement de troubles psychiatriques », note le procureur.

Dans un communiqué sur la page Facebook de la commune, la maire Sylvie le Hir a exprimé sa « stupeur » en apprenant cette agression à l’arme blanche et son soutien à la victime. « Nous avons immédiatement pris la décision de fermer l’accès au bâtiment communal afin de permettre à l’enquête de se diligenter et que les personnes présentes, en état de choc, puissent être psychologiquement prises en charge », a précisé la maire dans ce communiqué.