Mauvaise surprise pour un promeneur qui, avec son chien, est tombé sur un charnier animalier, dans un bois entre Ponthévrard et Saint-Arnoult-en-Yvelines (Yvelines) ce lundi. « Une vision écœurante. Et je ne vous parle même pas de l’odeur, a commenté le témoin. Je pense qu’il y avait au moins 100 kg de déchets, provenant d’une dizaine de sangliers » a expliqué l’homme au Parisien, décrivant notamment la présence de têtes, d’entrailles et de peaux.

Les conséquences sanitaires d’un tel dépôt sauvage de restes d’animaux peuvent être sérieuses, encore plus avec la maladie d’Aujeszky, dont des cas ont été détectés en Île-de-France début 2022. Il s’agit d’une pathologie transmise par les suidés, qui peut contaminer les renards, les chiens et les chats. Elle est mortelle dans 100 % des cas pour les canidés.

Des règles à respecter

La gestion des déchets de chasse est par ailleurs réglementée. Il est possible d’en enterrer en petites quantités, environ 40 kg, en respectant plusieurs règles. Les quantités plus importantes doivent être déposées dans des points de collecte. La Fédération interdépartementale des chasseurs d’Île-de-France (Ficif) a dit regretter ce genre de comportement. « Si des chasseurs rencontrent des difficultés pour faire collecter leurs déchets, nous les invitons à prendre contact avec la fédération », a réagi le directeur de la Ficif Arnaud Steil.