VANDALISMEColère de la maire de Montgeron après le saccage d’une école de sa commune

Essonne : La colère de la maire de Montgeron après le saccage de l’école Jean Moulin

VANDALISMELa maire de Montgeron (Essonne) a partagé sa sidération après le saccage ce week-end de l’école Jean Moulin, à moins d’un mois de la rentrée scolaire
De nombreuses fournitures scolaires ont été jetées au sol, des tables ont été renversées et des murs ont été tagués au cours du week-end.
De nombreuses fournitures scolaires ont été jetées au sol, des tables ont été renversées et des murs ont été tagués au cours du week-end. - S.Carillon/Facebook
Mickaël Bosredon

M.B.

«Incompréhension », « colère », « stupeur »… La maire de Montgeron (Essonne) Sylvie Carillon a partagé sa sidération sur les réseaux sociaux, après le saccage ce week-end de l’école Jean Moulin, à moins d’un mois de la rentrée scolaire. Les dégâts ont été découverts lundi matin par un agent d’entretien.

Sentiment de colère en découvrant l'état de l'école Jean Moulin, victime de vandalisme ce week-end, apparemment perpétré...

Posted by Sylvie Carillon on Tuesday, August 6, 2024

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De nombreuses fournitures scolaires ont été répandues à terre, tandis que des tables ont été renversées, peut-on voir sur les photos diffusées par l’élue. BFM TV ajoute que des murs ont été tagués, et des toilettes au premier étage bouchées, provoquant inondations et infiltrations dans les murs et plafonds. « Tous nos agents disponibles sont mobilisés pour remettre les lieux en état avant la rentrée, assure Sylvie Carillon. Cela nécessitera du temps et des ressources financières. » Les dégâts sont estimés à plusieurs milliers d’euros.

Plainte déposée et enquête en cours

« Ce constat suscite incompréhension et stupeur face à un acte aussi stérile et insensé, une explosion de violence dirigée contre une école », poursuit l’édile.

Cette école de quartier « appartient avant tout aux enfants, écrit-elle encore. Elle est un lieu conçu pour eux, pour les former, les émanciper, et leur offrir les bases nécessaires pour devenir des hommes et des femmes libres de penser et capables d’agir. Quel gâchis ! »

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Une plainte a été déposée et « une enquête est en cours pour retrouver les traces d’ADN laissées par les contrevenants », ajoute l’élue.