TROMPERIEHausse des arnaques aux fausses publicités avant les JO de Paris 2024

JO Paris 2024 : Les arnaques aux faux encarts publicitaires se multiplient

TROMPERIEDes escrocs n’ont pas hésité à surfer sur la vague des Jeux olympiques et paralympiques pour proposer à des professionnels des mises en avant payantes de leurs produits sur des publications liées à l’événement qui n’existent en fait pas
L'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a inspiré les escrocs. Illustration.
L'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a inspiré les escrocs. Illustration. - R. Doucelin
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Plusieurs centaines de petites entreprises ont été arnaquées au cours des derniers mois par une société baptisée RCP Média. Celle-ci leur a proposé en échange d’importantes sommes d’argent des encarts publicitaires dans des publications liées aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Mais les sociétés n’en ont jamais vu la couleur, rapporte Midi Libre ce dimanche. Plusieurs victimes ont raconté sur des sites Internet spécialisés avoir été trompées.

« C’est vraiment triste d’escroquer les petites entreprises françaises sous couvert de les mettre en lumière pour les JO, je suis écœurée », a estimé l’une d’elles. Des témoignages montrent que des escroqueries similaires ont été mises en place en dehors du contexte des Jeux olympiques. L’événement sportif a toutefois particulièrement inspiré les malfaiteurs.

Des paroles agréables

« Au départ […] j’ai été contacté par un commercial de RCP Media, qui s’occupe de Terre JO 2024, un journal censé être destiné au tissu économique qui va accueillir du public pendant les Jeux olympiques », a détaillé un entrepreneur de l’Aude. Son interlocuteur a complimenté sa société et lui a conseillé d’acheter pour 3.000 euros des espaces publicitaires dans le magazine afin de mettre en avant ses produits.

« Il devait y avoir un tirage papier à 120.000 exemplaires », a précisé le chef d’entreprise. Ce dernier, après négociation, a finalement versé 1.000 euros et convenu que les 2.000 euros restants ne seraient payés qu'il aurait vu la publicité. Un montage qu’il n’a pu voir qu’en version numérique. « Et deux mois plus tard, je reçois une facture de 36.000 euros », raconte-t-il. L’entrepreneur a porté plainte. S’il est parvenu à obtenir un remboursement partiel, plusieurs personnes l’ont ensuite contacté afin qu’il verse l’argent demandé.