Victime d’une arnaque bancaire, un Parisien se fait voler 124.000 euros en deux jours
ESCROQUERIE•L’enquête a été confiée à la brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP)20 Minutes avec agence
124.600 euros. C’est la somme qu’un habitant de la capitale s’est fait voler après avoir été victime d’une arnaque bancaire, rapporte Le Parisien. Une escroquerie bien organisée qui s’est déroulée en plusieurs temps.
Tout a commencé par un faux SMS de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai). Dans ce message, l’escroc invitait le destinataire à régler une amende de 35 euros dans les plus brefs délais, sous peine de voir cette somme majorée. Inquiète, la victime s’est rapidement exécutée en utilisant sa carte bancaire.
Une arnaque en trois temps
Pris d’un doute peu de temps après, l’homme a finalement décidé de faire opposition. Or, le même jour, il a été joint au téléphone par un faux employé du service des fraudes de sa banque. L’arnaqueur a alors affirmé à son interlocuteur que la totalité de ses comptes avait été piratée et que des policiers étaient en train d’enquêter.
La victime a ensuite reçu un nouveau SMS confirmant cette version, ainsi qu’un appel… d’un faux commissaire de police ! Définitivement convaincu, il a transmis ses informations patrimoniales sans plus tarder. Un complice s’est alors rendu directement chez lui, où il a notamment eu accès à plusieurs cartes bancaires. La victime a également confié son coffre-fort à un autre complice, qui, lui, s’est fait passer pour un employé de la Brink’s, une entreprise spécialisée dans la sécurité.
Un appel à la vigilance
Constatant qu’il était toujours débité deux jours après, l’homme a décidé de porter plainte jeudi dernier au commissariat du 8e arrondissement. Les policiers de la brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP) sont désormais en charge des investigations.
Pour rappel, il est conseillé de rester vigilant face aux nombreuses tentatives d’hameçonnage par SMS. Plusieurs techniques de prévention ont notamment été communiquées par le site www.cybermalveillance.gouv.fr.