Monaco : De la cocaïne et des escorts retrouvés chez un ami du prince Albert II
enquete•Dans le cadre d’une enquête, de la cocaïne et quatre femmes ont été retrouvés chez Thierry Lacoste, un proche du prince Albert II qui assure n’avoir jamais occupé cet appartement20 Minutes avec agence
Un scandale dans le scandale. En juillet dernier, des fuites d’échanges de mails entre quatre hautes personnalités monégasques avaient donné lieu à l’ouverture d’une enquête au sujet d’opérations immobilières potentiellement frauduleuses menées par ce quatuor ayant constitué la « garde rapprochée » du prince Albert. Un logement de Me Thierry Lacoste, l’ex-avocat et ami du prince impliqué dans cette affaire, avait alors été perquisitionné. Quatre femmes âgées de 34, 38, 45 et 51 ans ont été retrouvées à l’intérieur, révèle Le Parisien.
Les forces de l’ordre sont persuadées que certaines sont des prostituées connues dans la principauté. Un petit sac en plastique contenant de la cocaïne a également été retrouvé sur place. Interrogée par la police, la quadragénaire n’a pas souhaité collaborer. Une procédure pour « proxénétisme, usage de faux et usage de stupéfiants » avait alors été ouverte. Mais Stéphane Thibault, le procureur général de Monaco, a confié à nos confrères qu’elle ne concernait pas Me Thierry Lacoste et qu’elle avait été « classée sans suite »
« Concerné ni de près ni de loin »
De son côté, Thierry Lacoste a toujours affirmé qu’il n’a jamais habité dans cet appartement, même si le bail est à son nom. Le document a été mis à jour « après le décès de sa mère » en 2021, assure son avocate Me Marie-Alix Canu-Bernard. Mais il n’aurait jamais occupé le logement et ne s’en serait même pas servi comme pied à terre. « C’est la raison pour laquelle, bien entendu, aucun effet personnel lui appartenant n’a été trouvé sur place », a-t-elle souligné.
D’après son avocate, Thierry Lacoste hébergeait dans l’appartement une amie de longue date en difficulté financière, qui serait la quadragénaire retrouvée par la police. « Me Lacoste n’est concerné ni de près ni de loin par cet appartement dans lequel il n’habite pas », a-t-elle affirmé. En parallèle de l’enquête en cours, le quatuor a déposé plusieurs plaintes contre X, notamment pour diffamation publique et faux et usage de faux. Ces dernières viseraient en réalité Patrice Pastor, un magnat local de l’immobilier qu’ils suspectent d’être à l’origine des fuites de mails originelles.
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