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Drones, anthropologues et chiens… Qui enquête sur quoi sur la mort d’Emile ?

Mort d’Emile : Drones, anthropologues, chiens… Qui enquête sur quoi au Haut-Vernet ?

Les Experts en vraiLes enquêteurs de la gendarmerie mobilisent la fine fleur des techniciens scientifiques pour tenter d’élucider la mort du petit Emile, dont des ossements ont été découverts au Haut-Vernet ce samedi, neuf mois après sa disparition
Alexandre Vella

Alexandre Vella

L'essentiel

  • Neuf mois après la disparition du petit Emile, au Haut-Vernet, des ossements de l’enfant ont été retrouvés ce samedi aux abords du village.
  • La gendarmerie qui mène l’enquête a dépêché sur place la fine fleur des techniciens scientifiques.
  • Drones, chiens et anthropologue, on vous explique qui fait quoi dans cette enquête.

Drones, chiens spécialisés et anthropologues, etc. Neuf mois après la disparition du petit Emile, au Haut-Vernet, village des Alpes-de-Haute-Provence, les enquêteurs ont enfin de quoi travailler après la découverte du crâne de l’enfant par une randonneuse ce samedi.

La gendarmerie, qui mène les investigations sous l’autorité du parquet d’Aix-en-Provence, où le procureur Jean-Luc Blachon tiendra une conférence de presse ce mardi à 18 heures, s’est déployée depuis dimanche et a bouclé la commune. Et pour tenter d’élucider ce décès pour l’heure bien mystérieux, la fine fleur des techniciens scientifiques et d’investigations est descendue de Pontoise, en région parisienne, où se trouve le siège de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

Modéliser la scène de crime

Dans une météo difficile, les dronistes ont pu malgré tout procéder « à la modélisation de la scène de crime, ce qui permet sa reconstitution en virtuel et d’établir un état des lieux du terrain », explique à 20 Minutes la gendarmerie. L’intérêt de cette modélisation est notamment de « pouvoir vérifier ensuite la cohérence des déclarations ».

En plus d’autoriser les enquêteurs à poursuivre leur travail depuis les locaux de l’IRGCN, cette modélisation trouvera un intérêt en cas de procès en cour d’assises où les jurés auront à disposition les images du Vernet et de la scène de crime au lieu de croquis.

Une équipe d’anthropologues est également dépêchée sur place et aura à charge de faire parler les os. A l’image des archéologues et empruntant certaines de leurs techniques, ces derniers ont aussi pour mission de fouiller méthodiquement les lieux de la découverte des ossements du petit Emile, espérant mettre au jour des indices ou du moins comprendre comment le corps est arrivé là.

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Enfin, des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains sont arrivés de Gramat, dans le Lot, alors que pour l’heure, le squelette du petit garçon demeure incomplet et le mystère total. En tout, une quinzaine de techniciens criminels travaillent sur la zone, en plus des nombreux gendarmes mobilisés pour boucler le périmètre.