Corse : Les incendiaires du « GCC » étaient d’Arles et de Gap
Sous la cagoule•Trois jeunes hommes ont été arrêtés et mis en examen pour une série de destructions en Corse, surfant sur la cause indépendantiste. D’après les enquêteurs il s’agirait plus de pieds nickelés en freelance que des militants prêts pour la lutte arméeA.V.
Des freelances de la lutte armée en Corse. Les trois jeunes hommes interpellés entre septembre et janvier par l’antiterrorisme et mis en examen pour une dizaine d’attentats signé du « GCC » ont un profil de pieds nickelés, révèle Corse Matin.
Le quotidien corse a reconstitué le parcours de trio composé de « marginaux » et de « zadistes », selon des sources judiciaires. Deux d’entre eux, Maxence R. et Fabien C., sont originaires d’Arles et Gap, et se sont installés en Corse, en mars 2022 au moment de l’assassinat d’Yvan Colonna et des émeutes qui ont suivis auxquelles ils participèrent.
Ils rencontrent alors à Ajaccio, où le troisième homme, Marc-André P. avec lequel ils forment le groupe « GCC », pour Ghjuventù corsa clandestinu (jeunesse corse clandestine), et détruisent ou endommagent villas, chantiers et entreprises, un peu au hasard. En septembre 2023, une maison d’Ensuès-la-Redonne, village côtier situé à une dizaine de kilomètres de Marseille, est également ciblée par le trio et siglée GCC, seul fait commis hors de Corse.
Si les enquêteurs attribuent la paternité du « GCC » à ce trio, un second groupe s’est également emparé de cette identité qui connaît un certain retentissement.