On fait le bilanLa police fait ses comptes après l’opération anti-stups à Brest

Brest : La police fait ses comptes après l’opération anti-stups à Bellevue

On fait le bilanSaisie de stups, d’armes, de véhicules, interpellations, gardes à vue… L’opération « place nette » de mardi dernier, dans le quartier de Bellevue, à Brest, n’aura pas fait déplacé une centaine de policiers pour rien
Toulouse, le 15 avril 2016 - Exercice simulant des attaques terrorsites lors d'un match de l'Euro 2016. Intervention de policiers du RAID au Stadium
Toulouse, le 15 avril 2016 - Exercice simulant des attaques terrorsites lors d'un match de l'Euro 2016. Intervention de policiers du RAID au Stadium - B. Colin
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Aux mauvaises langues affirmant que les délinquants sont libérés plus vite qu’ils ne sont interpellés, le parquet de Brest oppose son bilan (provisoire) de l’impressionnante descente anti-stups qui a été menée, mardi, dans le quartier de Bellevue. Outre un bon paquet de suspects, les hommes du service local de police judiciaire ont saisi des substances, de l’argent, des armes et des véhicules.

Ils avaient débarqué en nombre, les policiers, mardi matin, dans le quartier de Bellevue, pour y démanteler quatre points de deal bien connus. Et ils sont repartis quelques heures plus tard les coffres pleins. Au total, les policiers ont saisi 13.277 euros en liquide, 4 kg de cannabis, 103 g de cocaïne, 300 g d’héroïne, 26 téléphones et des armes à la pelle. Un révolver de calibre 22, un fusil à canon scié, un pistolet d’alarme, des couteaux et une machette. Dans leur élan, ils ont aussi saisi une VW Polo et deux moto-cross.

Six suspects en détention provisoire

Le « bilan humain » n’est pas moins lourd. Sur les 15 personnes placées en garde à vue, « 8 majeurs âgés de 31 ans à 18 ans et 3 mineurs âgés de 17 ans ont été présentés au parquet », détaille ce dernier dans un communiqué. Ils seront poursuivis, « selon leur degré d’implication », pour « détention illicite d’arme de catégorie C », « infractions à la législation sur les stupéfiants », « association de malfaiteurs » et « refus de remettre le code déchiffrement du téléphone », liste le parquet.

Les huit suspects majeurs ont obtenu le renvoi de leur jugement au 19 mars lors de l’audience de comparution immédiate. En attendant, 6 ont été placés en détention provisoire et les autres sous contrôle judiciaire. Les trois mineurs sont eux aussi placés sous contrôle judiciaire en attendant de passer devant le juge des enfants, le 8 mars prochain.