De qui se moque-t-on ? Lundi dernier, les gendarmes de l’Oise étaient en opération de contrôles de vitesse sur l’autoroute A1, au niveau de Senlis. Armés de leur radar et avec l’appui de leur rutilante Alpine, ils ont rapidement trouvé un client à la hauteur des moyens déployés. Ce n’était pas une voiture de sport, mais un gros fourgon utilitaire qui a fait sonner l’alarme du radar : 161 km/h sur une portion de route limitée à 110 km/h.

Entre la vitesse et l’alcool, ils ont choisi

L’Alpine n’a pas eu de mal à rattraper l’engin au volant duquel se trouvait un jeune conducteur selon les gendarmes. A plus de 50 km/h au-dessus de la limite, la sanction fait mal : rétention immédiate du permis de conduire. Dans l’impossibilité de reprendre le volant, le chauffard a demandé à l’ami qui l’accompagnait de prendre sa place. Soumis au dépistage de l’alcoolémie, l’ami en question a affolé l’éthylomètre. Bilan : ni l’un ni l’autre ne peuvent conduire. Les gendarmes leur ont donc intimé l’ordre de rester sur place jusqu’à ce qu’ils trouvent une solution.

Mais à peine les gendarmes étaient-ils partis qu’ils ont été rattrapés et dépassés par le fourgon qu’ils venaient d’immobiliser. Nouvelle interception et nouveau contrôle. Derrière le volant, c’est l’ami alcoolisé que les militaires ont découvert. Et bien sûr, le dépistage était toujours positif à 0,67 mg/l. Du coup, lui aussi a perdu son permis et cette fois, le véhicule a été emporté à la fourrière.