Tic tac BoomUn mineur suspecté de centaines de fausses alertes à la bombe interpellé

Laval : Soupçonné de centaines de fausses alertes à la bombe, un jeune de 13 ans avoue avoir agi « par jeu »

Tic tac BoomInterpellé lundi à Laval, le collégien présenterait des troubles importants de la personnalité. Il a reconnu être responsable de nombreuses fausses alertes à la bombe
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

EDIT du 18/01/24 à 17 heures : A l'issue de sa présentation devant un magistrat, le mineur a été mis en examen, a-t-on appris du parquet. Il va faire l'objet d'une mesure éducative judiciaire provisoire pour une durée d'un an.

Les locaux de Ouest-France à Rennes et à Laval, les aéroports de Hyères-Toulon et de Rennes-Saint-Jacques, la gare de Rennes… Depuis les fêtes de fin d’année, tous ces établissements ont été, comme tant d’autres, la cible de fausses alertes à la bombe. Suite à cette nouvelle série de faits, une information judiciaire a été ouverte lundi par le parquet de Rennes. Elle a débouché sur l’interpellation le même jour d’un couple et de leurs deux enfants à Laval (Mayenne).

En garde à vue, l’un des enfants, né en 2010 et scolarisé en quatrième, a reconnu être l’auteur de nombreuses alertes à la bombe sur tout le territoire national. « Il avouait avoir agi par "jeu" sans aucune considération politique ou religieuse », indique Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes.

Il utilisait un VPN étranger pour ne pas se faire repérer

Les enquêteurs cherchent désormais à savoir combien de fausses alertes pourraient lui être imputées. « Plusieurs centaines », souligne le parquet de Rennes tandis que Le Parisien évoque le chiffre de « 380 fausses alertes. » « Un travail d’identification précise de ces faits est en cours et donnera lieu à des saisines complémentaires du magistrat instructeur », précise Philippe Astruc.

Identifié « en dépit de l’utilisation d’un VPN étranger », le jeune suspect présenterait des troubles importants de la personnalité. Présenté ce jeudi matin au tribunal de Rennes, il est actuellement entendu par un magistrat instructeur. Ses deux parents et son frère ont quant à eux été mis hors de cause et remis en liberté mardi en fin de journée.