Antiterrorisme en Corse : Trois gardes à vue pour une série d’attentats incendiaires
MAQUIS•Ces arrestations dirigées par le Parquet national antiterroriste concernent une série d’attentats survenue ces deux dernières années, visant des résidences secondaires et des mairies corsesA.V.
La justice mettra-t-elle des noms sur des personnes du « GCC » ? Ces tois lettres sont apparues à partir de 2022 en Corse sur des murs de bâtiments ciblés par des attentats incendiaires.
Selon Corse-Matin, trois personnes assimilées à la Ghjuventù clandestina corsa (Jeunesse corse clandestine) ont été interpellées ce mardi sur l’île. Elles ont été placées en garde à vue par la Sous-direction antiterroriste dans une enquête menée par le Parquet national antiterroriste. L’une d’elles est âgée d’une vingtaine d’années et a été arrêtée à Ajaccio, dans le quartier populaire des Salines, ajoute France 3 Corse.
Le groupe clandestin nationaliste, qui dit « marcher sur les pas du FLNC » et se présente comme le « bras armé d’un mouvement révolutionnaire », s’est publiquement dévoilé en février dernier, revendiquant son existence et 17 attentats dans un communiqué transmis au quotidien Corse-Matin. Une quarantaine d’attentats incendiaires, endommageant ou détruisant plusieurs résidences secondaires mais aussi des entreprises et trois mairies, essentiellement situées dans la région d’Ajaccio, sont attribuées à la « GCC ».
En juin dernier déjà, huit personnes soupçonnées d’appartenir à cette mouvance avaient été interpellées. Le contexte politique corse est actuellement marqué par les discussions engagées depuis l’an dernier entre les élus de la collectivité et l’Etat pour définir les contours d’un futur statut d’autonomie.
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