Deux hommes, âgés de 18 et 20 ans, soupçonnés d’être les auteurs de tags, découvertes entre novembre et décembre 2023, à Bessan (Hérault), ont été interpellés le 10 janvier par les gendarmes, a indiqué lundi soir le parquet de Béziers. Ces inscriptions, retrouvées sur les murs de cette commune de 5.500 habitants, étaient à caractère homophobe à l’encontre du maire, pour certaines, et outrageantes pour les gendarmes, pour d’autres.

La perquisition de leurs domiciles, à Bessan, a permis aux gendarmes de découvrir des bombes de peinture, ainsi que des vêtements correspondant à ceux que portaient les auteurs de ces graffitis. Le plus âgé a nié être impliqué dans les faits, mais le plus jeune les a reconnus partiellement, a indiqué le parquet. Par ailleurs, des stupéfiants ont été retrouvés chez chacun d’eux, ce qui a entraîné l’ouverture d’une autre enquête distincte.

Jugés le 20 mars prochain

Ils ont tous les deux été placés sous contrôle judiciaire. Ils seront jugés le 20 mars, pour outrages sur des personnes dépositaires de l’autorité publique, et dégradations de biens. Ils encourent jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende.

Le 13 décembre, Stéphane Pépin-Bonet (divers droite), le maire de Bessan, avait déploré la découverte de ces tags. « Si ces imbéciles pensent que cela va empêcher le maire et la gendarmerie d’agir, ils se trompent, avait réagi l’élu, sur son compte X. Nos actions gênent leurs magouilles et trafics. Notre détermination est totale. Rira bien… »