Hérault : Une femme soupçonnée de vols et de dégradations dans un cimetière et une cathédrale
DÉGRADATIONS•L’expertise psychiatrique a conclu à l’abolition de son discernementN.B.
L'essentiel
- Une quadragénaire est accusée d’avoir commis des actes de vandalisme et des vols dans un cimetière et une cathédrale, à Saint-Pons-de-Thomières (Hérault).
- Elle a reconnu une partie des faits, « mais avec beaucoup de confusion, affirmant avoir agi sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants », a indiqué le parquet.
- L’expertise psychiatrique ordonnée par le parquet a conclu à l’abolition de son discernement, la considérant donc inapte à une sanction pénale.
Une quadragénaire, soupçonné d’avoir commis des actes de vandalisme et des vols dans un cimetière et une cathédrale, à Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), a été interpellée et placée en garde à vue par les gendarmes, lundi, a indiqué Raphaël Balland, le procureur de la République de Béziers. Cette femme, âgée de 41 ans, habite dans la commune.
Elle avait déjà été placée une première fois en garde à vue le 22 octobre, accusée d’avoir brisé trois statues en plâtre, déplacé des tableaux et dérobé un chapelet au sein de la cathédrale. « Fortement alcoolisée et présentant des troubles graves de la personnalité, son état avait été déclaré médicalement incompatible avec une garde à vue et elle avait donc fait l’objet d’une décision d’hospitalisation sous contrainte en service de psychiatrie, à la demande du maire de la commune », a indiqué le procureur de Béziers.
L’expertise psychiatrique a conclu à l’abolition de son discernement
Après sa sortie de l’hôpital, cette quadragénaire avait été à nouveau accusée, entre le 26 et le 30 décembre, de la destruction d’une statue ornant une tombe dans le cimetière, et d’actes de vandalismes sur trois pierres tombales. Elle avait été également soupçonnée d’avoir dérobé une poupée, représentant Jésus, dans la crèche installée au sein de la cathédrale. Elle avait été appréhendée par des témoins, et avait restitué l’objet. Mais la poupée avait à nouveau disparu le 3 janvier. Elle n’a pas été retrouvée.
Elle a reconnu une partie des faits, « mais avec beaucoup de confusion, affirmant avoir agi sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants », a indiqué le procureur de Béziers. L’expertise psychiatrique ordonnée par le parquet a conclu à l’abolition de son discernement, la considérant donc inapte à une sanction pénale « en raison d’une pathologie psychiatrique lourde ». Le maire de Saint-Pons-de-Thomières a pris un nouvel arrêté d’hospitalisation sous contrainte, afin qu’elle soit soignée. Le parquet a classé sans suite la procédure, en raison l’irresponsabilité pénale de cette quadragénaire.
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