Les policiers ont procédé, les 5 et 6 décembre, à trois nouvelles interpellations, dans le cadre de l’enquête sur les violences urbaines survenues à Béziers (Hérault) dans la nuit du 29 au 30 juin, après la mort de Nahel. Cette nuit-là, dans la sous-préfecture héraultaise, plusieurs commerces avaient été saccagés, dans le quartier de la Grangette, rapporte le parquet de Béziers.

Parmi ces suspects, figure un homme de 29 ans, « identifié, notamment, grâce à l’exploitation de la vidéosurveillance », indique le parquet. Il sera jugé le 29 janvier prochain. Il purge actuellement une peine dans une autre affaire, en prison.

Deux mineurs âgés de 15 et 16 ans

Les deux autres suspects sont des mineurs, âgés de 15 et 16 ans. Tous les deux déscolarisés, ils devront s’expliquer devant la justice le 1er février prochain. Selon le parquet de Béziers, leur ADN avait été identifié sur les lieux des faits.

Dans l’attente de leur procès, ils ont été placés sous contrôle judiciaire : ils ont l’interdiction de porter une arme, de se fréquenter, et de quitter leurs domiciles entre 21 heures et 6 heures. L’un d’eux devra soigner son addiction au cannabis. Au mois de juillet, ils avaient déjà été déclarés coupables pour avoir incendié des poubelles. Selon le parquet, « leurs parents sont également susceptibles de voir leur responsabilité civile engagée afin de réparer pécuniairement les dégradations commises ».