Un mineur mis en examen après la mort d’un octogénaire roué de coups à Pau

Pau : Un mineur mis en examen après la mort d’un homme de 86 ans roué de coups à son domicile

ENQUETELa victime est décédée d’une hémorragie cérébrale dans la nuit de samedi à dimanche, « probablement voire certainement en lien avec les violences subies », selon les premiers éléments de l’enquête
20 Minutes avec AFP

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Un jeune homme de 17 ans a été mis en examen pour vol avec violences ayant entraîné la mort et placé en détention provisoire après le décès d’un octogénaire, roué de coups à son domicile, samedi à Pau (Pyrénées-Atlantiques), a-t-on appris lundi auprès du parquet.

Un deuxième individu, majeur, est en garde à vue depuis lundi après-midi au commissariat de Pau. « Il s'est volontairement livré aux forces de police », a indiqué le parquet.

Hospitalisé, l’homme de 86 ans est décédé d’une hémorragie cérébrale dans la nuit de samedi à dimanche, « probablement voire certainement en lien avec les violences subies », a déclaré le procureur de Pau, Rodolphe Jarry, confirmant une information de La République des Pyrénées. Une autopsie, menée dans les prochains jours, devra « confirmer ou infirmer » le lien.

Le « mobile de ces violences reste très nébuleux », selon le procureur

Samedi, vers 8 heures, une voisine avait donné l’alerte après avoir « entendu des cris » chez son voisin. L’homme a été retrouvé « le visage tuméfie et ensanglanté, mais conscient » et a expliqué avoir été roué de coups « par deux individus qui ont toqué à sa porte et qu’il avait voulu évincer », indique Rodolphe Jarry, qui a ouvert une information judiciaire.

Le jeune homme mis en examen, déjà condamné pour des faits similaires de vol avec violences par le passé, avait été interpellé peu après les faits, à la suite du signalement d’une voisine qui avait « vu sortir les deux individus » du bâtiment. Une montre appartenant à la victime avait été trouvée en sa possession.

L’adolescent « conteste sa responsabilité dans les violences », souligne le procureur, et semblait en rejeter la responsabilité sur son acolyte, selon le parquet. Le procureur ajoute que le « mobile de ces violences reste très nébuleux ». « Quels étaient leurs liens ? S’agissait-il d’une dispute sur le moment ou de griefs plus anciens ? Le vol a-t-il entraîné les violences ? » L’instruction devra le déterminer.