Onze collèges de la Loire font partie des 22 établissements scolaires de l’académie de Lyon visés par des alertes à la bombe ce lundi, 8 ans jour pour jour après les attentats de Paris. Plusieurs académies ont ainsi reçu un mail vers 5 heures du matin qui évoquait notamment une demande de rançon de deux millions d’euros, rapporte Le Progrès. Si le message a été qualifié de « farfelu » par un enquêteur selon l’AFP, il a tout de même inquiété. Plusieurs équipages de police et de gendarmerie ont procédé à des levées de doutes.

Certains établissements fermés

Dans neuf établissements scolaires publics, les cours ont été assurés normalement. Les directeurs de onze collèges avaient mis en place une communication pour rassurer parents et élèves. À La Talaudière, certains jeunes n’ont appris qu’en début d’après-midi l’existence de cette alerte à la bombe.

À Saint-Étienne au contraire, le directeur du collège des Chartreux a préféré renvoyer les élèves chez eux alors que la rumeur s’est répandue au sein des familles. Ils ont pu retrouver leurs classes à 14 heures À Saint-Genest-Malifaux, les élèves du collège Saint-Régis ont été invités à rester chez eux toute la journée.