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Un militant d’ultradroite devant la justice à Lyon

Lyon : Un militant d’ultradroite mis en examen pour l’attaque d’une conférence sur la Palestine

ANTISEMITISMEIl a été déféré lundi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour violences aggravées et dégradations
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un militant d’ultradroite a été mis en examen lundi puis placé en détention provisoire dans le cadre de l’enquête sur l’attaque d’un local abritant une conférence sur la Palestine, samedi soir à Lyon, qui a fait sept blessés, selon le parquet.

Le suspect avait été interpellé « à proximité des faits » en possession « d’une batte de baseball en bois, d’un poing américain, d’un protège-dents et de deux serflex », des colliers de serrage, a précisé le procureur de Lyon Nicolas Jacquet.

Il a été déféré lundi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour violences aggravées et dégradations, et le parquet a requis son placement en détention provisoire, a-t-il précisé dans un communiqué. « Bien que contestant toute participation aux faits, les investigations ont permis de confirmer sa proximité avec la mouvance Ultra Droite lyonnaise. »

A coups de mortiers d’artifice

Plusieurs dizaines d’individus d’extrême droite ont tenté d’enfoncer la porte d’un local qui accueillait samedi soir dans le Vieux Lyon une conférence organisée par le collectif Palestine 69, à coups de mortiers d’artifice et de barres de fer, selon plusieurs témoins. « Sept personnes ont été blessées » lors des violences, a ajouté Nicolas Jacquet, rectifiant un premier bilan de trois blessés légers.

Trois ont été transférées à l’hôpital, l’une d’elles s’y trouve toujours. « Leurs blessures ont entraîné la fixation d’une incapacité totale de travail de 15 jours pour deux d’entre elles et de 45 jours pour une troisième », détaille son communiqué. Le président du Collectif Palestine 69 a indiqué avoir « déposé plainte » dimanche matin.

La mairie a dit avoir saisi le procureur « dans le week-end », « via l’article 40 du code de procédure pénale » qui impose aux agents publics le signalement de crimes ou de délits dont ils auraient eu connaissance dans le cadre de leurs fonctions.