Des interpellations ont eu lieu lundi dans le cadre de l’enquête sur des fusillades en août à Nîmes, liée au trafic de drogue dans la préfecture du Gard. Elles seraient en lien avec la mort du petit Fayed, un garçon âgé de 10 ans, victime collatérale du trafic de drogue dans le quartier Pissevin le 21 août. Mais aussi de l’assassinat, quelques jours plus tard, d’un homme âgé d’une vingtaine d’années dans ce même quartier. Le parquet de Marseille, en charge de l’enquête, a confirmé l’information du Parisien, ce lundi.

Les interpellations ont été effectuées dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour homicide volontaire en bande organisée. Elles auraient eu lieu dans le Gard et la région de Marseille. Selon Midi Libre, des traces d’ADN ont été retrouvées dans une voiture incendiée ayant servi à l’un des homicides. Elles seraient à l’origine de la vague d’interpellations, ce lundi. Le nombre de personnes arrêtées n’a pas été précisé.

Vive émotion en France

La mort de Fayed, présent ce soir-là dans la voiture de son oncle, l’un comme l’autre totalement étrangers à ces trafics, avait suscité une vive émotion en France, et provoqué la venue du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Dans cette affaire, un homme suspecté d’être impliqué dans la mort du petit garçon, est décédé quelques semaines plus tard dans un accident de voiture, alors qu’il roulait sous protoxyde d’azote, à Nîmes.