Val-de-Marne : Un homme suspecté d’avoir tué son amante a été mis en examen et écroué
meurtre•L’homme avait été interpellé samedi et placé en garde à vue en raison de blessures jugées suspectes, constatées sur le corps de la femme, avait appris l’AFP dimanche de source policière20 Minutes avec AFP
Un homme est suspecté d’avoir tué son amante samedi dans le Val-de-Marne, près de Paris. Le parquet de Créteil a indiqué ce mardi que l’homme a été « mis en examen du chef de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et « placé en détention provisoire ». L’homme avait été interpellé par les forces de l’ordre samedi et placé en garde à vue en raison de blessures jugées suspectes, constatées sur le corps de la femme, avait appris l’AFP dimanche de source policière.
« Conformément aux réquisitions du parquet, l’intéressé a été mis en examen du chef de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner avec la circonstance que les faits ont été commis sur sa conjointe ou concubine, et placé en détention provisoire », a précisé le ministère public.
Le suspect était déjà connu des services de police
La victime, âgée de 52 ans, avait été transportée en arrêt cardiorespiratoire par les secours depuis Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) vers un hôpital proche où elle avait succombé samedi en début d’après-midi, avait détaillé le parquet lundi. L’autopsie avait révélé qu’elle était morte d’une hémorragie cérébrale, selon le parquet. Le médecin légiste avait relevé des lésions « évocatrices de violences par un tiers ».
Le mis en cause était déjà connu pour des faits de violences conjugales, selon le ministère public. Il avait été condamné à six mois de prison avec sursis en octobre 2020 à Paris pour « des faits de violence par conjoint » ayant entraîné une incapacité de 15 jours sur son ex-épouse, en 2017.
Elle avait porté plainte en janvier 2023 en accusant son conjoint de l’avoir violée
Début mars 2023, il avait été placé en garde à vue après que son épouse actuelle a déposé une plainte en janvier l’accusant de l’avoir violée et d’avoir commis des violences psychologiques à son encontre. Une enquête concernant ces derniers faits « fera prochainement l’objet d’une décision d’orientation », avait précisé le parquet.
Le nombre de féminicides a augmenté de 20 % en 2021 par rapport à l’année précédente en France, lors de laquelle 122 femmes ont été tuées, victimes des coups de leur conjoint ou ex-conjoint, selon les derniers chiffres disponibles du ministère de l’Intérieur.