FEMINICIDESuspecté d’avoir tué sa compagne, il est remis à la justice française

Dunkerque : Le suspect qui aurait tué sa compagne et enlevé sa fille remis à la justice française

FEMINICIDEUn homme suspecté d’avoir tué sa compagne avant de prendre la fuite avec sa fille a été remis à la justice française après avoir été incarcéré en Italie
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un homme a été remis à la justice française mi-juillet après son incarcération en Italie, selon une information de La Voix du Nord. Il est suspecté d’avoir tué sa compagne avant de prendre la fuite avec sa fillette en juin à Dunkerque (Nord).

Arrêté le 8 juin à Civitavecchia au nord-ouest de Rome, quelques heures après le déclenchement d’une alerte enlèvement pour la petite Malek, le prévenu Jamel Y., avait été incarcéré à la prison de la ville.

Une information judiciaire ouverte

La fillette âgée de huit ans, issue d’une première union de cet homme, avait été retrouvée saine et sauve et confiée aux services sociaux italiens.

C’est lors de la découverte du corps sans vie de la compagne de Jamel Y. que la disparition de l’enfant avait été constatée. La mère de cette dernière avait alerté les autorités, inquiète du silence de sa fille, avait indiqué le procureur de la République de Dunkerque Sébastien Piève.

Une information judiciaire avait été ouverte pour « homicide volontaire par conjoint » et « enlèvement d’un mineur de 15 ans ».

Le prévenu avait pour projet de gagner la Tunisie

Selon le procureur, l’autopsie a révélé que la victime était morte d'« asphyxie » après une « strangulation ». Elle portait également de nombreuses ecchymoses.

Deux autres enfants, âgés de 2 ans et de 7 mois, étaient présents au domicile de la mère, un troisième de 7 ans étant chez sa grand-mère.

Le prévenu avait pour projet de gagner la Tunisie dont il est originaire, selon le procureur.

Magali Caillat de la police judiciaire souligne auprès de l’AFP que cette enquête a été « une course contre la montre ». Au total, « plus de 300 appels ont été reçus et 72 témoignages vérifiés ».

En France, selon les chiffres officiels, une femme meurt tous les trois jours de la violence de son conjoint ou ex-conjoint.