Deux ambulanciers exerçant dans les Hauts-de-Seine ont récemment été placés en garde à vue pour « homicide involontaire » et « mise en danger de la vie d’autrui ». Une procédure en lien avec la mort, en avril 2022, d'une habitante de Châtenay-Malabry après un trajet entre l'hôpital et chez elle, raconte Le Parisien.

Le jour des faits, cette femme de 69 ans qui souffrait d'importants problèmes de santé, a été prise en charge par les deux ambulanciers devant l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine. Elle était allongée sur le brancard et disposait près d'elle d'une machine qui lui permettait de respirer. Mais lorsque la patiente a été placée dans le véhicule, le tuyau du respirateur aurait été sectionné.

L'un des ambulanciers mis en examen

Les ambulanciers n'auraient toutefois rien vu et auraient commencé le trajet. Mais selon le mari de la patiente, qui suivait le véhicule, les deux employés « s'en sont forcément aperçus ». « La machine a bien dû sonner. Et puis mon épouse souffrait de la maladie de Charcot, elle ne pouvait certes plus bouger les bras et les jambes mais son visage, lui, était très expressif », a-t-il expliqué auprès de nos confrères. Et selon une source proche du dossier, la machine aurait bien émis des « sons très forts ».

A la fin du trajet, le mari de la sexagénaire s'est aperçu que quelque chose n'allait pas. La patiente a été reconduite en urgence à l'hôpital, où elle décédera finalement quelques jours plus tard. D'après nos confrères, un des ambulanciers en cause aurait reconnu les faits. Il a été mis en examen. Le sort de son collègue n'était pas connu du Parisien.