One Voice a dit son intention de déposer une plainte, mardi, après la découverte, début mars, à Barjac (Gard) du corps d’un grand canidé, piégé dans un collet. L’association de défense des animaux précise que sa plainte aura pour objet la « destruction d’espèce protégée » et une « infraction à la réglementation encadrant la pratique du piégeage ».

Le corps de l’animal a été récupéré par l’Office français de la biodiversité (OFB). Une autopsie est en cours, pour vérifier s’il s’agit d’un loup, ou d’une autre espèce. Cet élément a une grande importance : le loup étant un animal protégé, ce décès constituerait une infraction à la loi. Mais pour One Voice, il y a peu de doutes : il s’agit d’une louve.

« Bien que les collets soient toujours autorisés par la loi, notamment pour piéger des renards, ils n’en restent pas moins des instruments cruels, écrit One Voice, dans un communiqué. Dès lors qu’ils sont disposés dans la nature, il est impossible d’empêcher d’autres animaux d’entrer en contact avec eux (…) Les animaux qui ne meurent pas par strangulation peuvent agoniser des heures durant dans un piège à mâchoire. »