Début janvier, un retraité vivant à Ozouer-le-Voulgis (Seine-et-Marne) a découvert qu'il avait été déclaré mort le 17 septembre 2022. Selon Le Parisien, c'est son chirurgien qui lui apprit la nouvelle lors d'une visite médicale. Choqué, l'homme de 78 ans a dû se battre pour prouver qu'il était bel et bien vivant.

Une faute de frappe

« C’est affreux tout ce qu’il faut faire pour prouver que je suis en vie. Je n’en peux plus », a-t-il confié à nos confrères. Depuis septembre, sa banque, son assurance maladie et sa retraite complémentaire l'ont considéré comme mort et ont agi en conséquence auprès de ses ayants droit.

L'Agirc-Arrco, qui avait ouvert une enquête interne pour suspicion de décès, a finalement rouvert ses droits à la mi-février après avoir reçu le certificat de vie fourni par la mairie d'Ozouer. D'après l'organisme, cette erreur administrative aurait été causée par une faute de frappe dans la retranscription du numéro de Sécurité sociale. Furieux, le retraité a déposé une main courante en gendarmerie le 31 janvier dernier pour mettre le fautif devant ses responsabilités et, pourquoi pas, obtenir des dommages et intérêts.