Le mystère autour de leur disparition demeure entier. Kevin Trompat avait près de 10.000 euros en liquide sur lui le soir de sa disparition fin novembre dans les Deux-Sèvres avec sa petite amie Leslie Hoorelbeke, a déclaré, jeudi, sa belle-mère, à l’occasion d’une battue organisée pour tenter de retrouver le couple.

Un achat de voiture prévu

Cette dernière, Karine Prat, raconte que le 25 novembre, au soir des faits, elle est venue voir son beau-fils à Prahecq, commune de la campagne niortaise où le couple avait prévu de passer la nuit dans une maison prêtée par un ami, pour « lui apporter des affaires dont il avait besoin, une somme d’argent aussi pour acheter une voiture ». « Il avait pratiquement 10.000 euros sur lui », a déclaré cette femme à la presse, peu avant la battue qui s’est révélée infructueuse.

Ce soir-là, elle dit avoir également « jeté un œil sur les papiers » avant l’achat du véhicule, pour lequel le jeune homme avait « un rendez-vous à Bordeaux » prochainement, selon elle. Selon Karine Prat, un homme serait également venu voir Kevin Trompat vers 21 heures à Prahecq. « On a pris un verre ensemble puis je les ai laissés » vers 22h30, ajoute-t-elle. Le couple a ensuite passé la soirée chez un ami quadragénaire jusqu’à 2h30 du matin, avant de disparaître.

Ses proches penchent pour « une mauvaise rencontre »

L’utilitaire de Leslie Hoorelbeke, 20 ans, a été retrouvé à Prahecq et le van aménagé de son ami de 22 ans, près d’une cabane de pêche à Coulon (Deux-Sèvres). Un appel à témoins a été diffusé sur les réseaux sociaux et une information judiciaire ouverte. Début décembre, des affaires appartenant au couple, dont le brevet de Sécurité routière (BSR) du jeune homme, ont été retrouvées dans un container de recyclage à Puyravault (Charente-Maritime).

Les proches des disparus, interrogés lors de la battue, penchent pour « une mauvaise rencontre ». « On ne voit pas ce qui a pu se passer. Ils n’avaient pas d’ennemis. Ce sont des jeunes sans problème », assure Karine Prat. Un temps vendeur de fruits et légumes à Niort, Kevin Trompat cherchait à monter une entreprise de vente d’articles de pêche, « sa grande passion ».

L’un de ses amis, Théo Boinot, présent jeudi, ne jugeait « pas possible » qu’il soit parti « du jour au lendemain, sans prendre ses deux chiens, sans prendre son camion, enfin sans laisser de nouvelles à personne ». Autoentrepreneuse en peinture dans le bâtiment, Leslie Hoorelbeke avait des chantiers en cours.