DROIT DE RETRAITLe trafic SNCF perturbé après l’agression d’un contrôleur près de Nice

Nice : Le trafic ferroviaire perturbé après la violente agression d’un contrôleur

DROIT DE RETRAITUn individu sans billet, qui l’avait « déjà agressé », a asséné un coup de tête « sans un mot, gratuitement » à un agent de la SNCF qui a eu le nez cassé. Ses collègues ont usé de leur droit de retrait
Fabien Binacchi

F.B.

Il a été pris en charge par les pompiers et transporté à l’hôpital le nez cassé et le visage ensanglanté. La violente agression d’un contrôleur de la SNCF, lundi soir, à Cannes (Alpes-Maritimes), dans un TER qui rejoignait Draguignan, a déclenché un droit de retrait des agents, ce mardi matin, a indiqué à 20 Minutes la direction régionale de la société ferroviaire, confirmant une information de Nice-Matin.


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Ce mouvement a occasionné quelques perturbations du trafic sur l’axe Les Arcs-Nice-Vintimille une partie de la matinée, avant qu’un accord soit trouvé avec la SNCF.

« Manque de moyens »

L’agression a eu lieu vers 21h20, en gare de Cannes-La-Bocca, à l’ouest de la ville. La victime a eu le nez cassé et a porté plainte. Selon le quotidien régional, qui a recueilli son témoignage, c’est le même individu sans billet qui l’avait « déjà agressé le 16 mai dernier » qui lui a asséné un coup de tête, « sans un mot, gratuitement », « avant de s’échapper ». « Il y a de moins en moins de contrôleurs et d’agents de la sûreté ferroviaires dans les trains. Les fraudeurs se sentent impunis », a-t-il ajouté.



Ses collègues ont donc usé de leur droit de retrait, la CGT dénonçant un « réel manque de moyens » pour la sécurisation des trains. Des discussions entre la direction et les partenaires sociaux menées ce mardi matin ont débouché sur « un accord » autour d’un « renforcement de présence », a indiqué la SNCF, permettant un retour à la normale.