PSYCHIATRIELe tueur de Romans-sur-Isère aurait souffert d’un discernement aboli

Le tueur de Romans-sur-Isère souffrait d’un discernement aboli, selon des experts

PSYCHIATRIELes premiers spécialistes avaient établi une altération du discernement
20 Minutes avec agences

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Un réfugié soudanais de 35 ans avait poignardé sept personnes à Romans-sur-Isère (Drôme) le matin du 4 avril 2020, faisant deux morts et cinq blessés. Si cette attaque avait été, dans un premier temps, assimilée à un attentat djihadiste, une nouvelle expertise psychiatrique révélée par Le Parisien et consultée par l’AFP a finalement conclu à l’abolition du discernement du tueur. Le procès pourrait ainsi ne jamais avoir lieu.

Après l’arrestation de l’auteur, plusieurs éléments avaient permis d’identifier une potentielle attaque terroriste, comme la découverte chez lui d’un manuscrit où il se décrivait comme « un combattant en terre de mécréance ». En garde à vue puis en incarcération, l’état mental du trentenaire s’était toutefois fortement dégradé et il avait été interné. Une première expertise psychologique avait alors établi l’altération du discernement qui le maintenait « accessible à une sanction pénale ».

Pour cette seconde expertise, il s’agirait pourtant d’une abolition du discernement. Le collège d’experts a conclu que c’était une bouffée délirante, et non son idéologie, qui aurait motivé le geste de l’individu. Après le second rapport, c’est désormais aux juges d’instruction de décider s’il y aura, ou non, procès.