Oise : Un poulain violemment attaqué par deux chiens, leur propriétaire se défend
ENQUETE•L’éleveur du jeune cheval a déposé plainte, alors que l’animal n’est toujours pas sorti d’affaire20 Minutes avec agence
Un éleveur de chevaux de compétition a déposé plainte après la violente attaque subie par l’un de ses poulains, le 21 novembre à Senots (Oise). Alors qu’il se trouvait dans son enclos, le cheval âgé d’un an a été pris pour cible par deux chiens et poursuivi jusque dans la cour d’une habitation, sous l’œil de caméras de vidéosurveillance. Il a été pris en charge par un vétérinaire dans un état très grave et a été opéré à plusieurs reprises depuis. Vendredi, son pronostic vital était toujours engagé, indique Le Parisien.
Le propriétaire des deux chiens a vivement réagi auprès de nos confrères, après les accusations émises par l’éleveur. Ce dernier avait en effet affirmé que l’agression de son poulain s’était déroulée sous les yeux du maître des « molosses », sans qu’il n’intervienne.
Il assure ne pas avoir assisté à la scène
« Je ne conteste pas les morsures mais le fait de dire que nous étions présents et que nous n’avons rien fait, c’est faux et préjudiciable », déclare ainsi au quotidien l’homme qui se trouvait à Senots pour un déjeuner. Selon son témoignage, lui et sa compagne se seraient aperçus que ses chiens avaient disparu et les auraient retrouvés dans le village, sans avoir assisté à l’attaque. Ils auraient ensuite ramené le poulain blessé au haras de Senots.
Le propriétaire des chiens explique également avoir tenté de joindre à plusieurs reprises l’éleveur, sans succès. Il assure par ailleurs que ses chiens ne sont pas catégorisés et donc pas considérés comme dangereux. Un expert a tout de même été mandaté par le parquet de Beauvais pour vérifier ces informations. Une enquête a été ouverte pour divagation d’animaux.
Un cheval qui aurait pu être vendu 100.000 euros
De son côté, l’éleveur du poulain espère que la procédure aboutira à une indemnisation. Il évoque des soins vétérinaires de plus de 5.000 euros et une carrière sportive détruite. Le yearling pouvait être revendu au prix de 100.000 euros selon lui.