Un homme de 35 ans comparaissait pour tentative de corruption de mineur devant le tribunal de Compiègne (Oise), mardi. Il a été reconnu coupable d’avoir demandé des faveurs sexuelles à une jeune fille de 13 ans avec qui il échangeait sur Facebook. Mais ce qu’il ignorait, c’est qu’il discutait en réalité avec un gendarme se cachant derrière ce faux profil ; rapporte Le Parisien.

L’enquête avait été ouverte en août 2021. Une association, qui crée des profils fictifs sur les réseaux sociaux pour dénoncer les prédateurs sexuels, avait repéré le trentenaire. Alertée, la gendarmerie a ensuite pris le relais. Pensant qu’il discutait avec la jeune fille, le prévenu lui a envoyé plusieurs photos, notamment de ses parties intimes.

Son nom inscrit au Fijais

Déjà connu de la justice, l’homme a écopé d’un an de prison avec un sursis probatoire renforcé de trois ans, comprenant une obligation de soins, de travail et de formation. Il lui est interdit d’exercer une activité en contact avec des mineurs pendant dix ans. Son nom a été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).