Dans le Loiret, le retrait-gonflement des argiles fragilise les sols et donc de nombreuses habitations. Une habitante de Donnery subit ces conséquences depuis la canicule de 2003, rapporte La République du Centre.

Les sécheresses et les pics de chaleur, de plus en plus réguliers depuis 2018, font en effet fortement varier le volume de l’argile sous l’habitation, entraînant de nombreuses fissures et déformations des murs. Le 15 août dernier, une partie du mur de la cuisine, dont un mur porteur, s’est même effondrée.

Un sauvetage à 237.000 euros

Au-delà des problèmes d’isolation causés par ces fissures, l’habitante craint désormais pour sa sécurité et celle de sa fille. « Tous les jours, on y pense, confie-t-elle à La République du Centre. On a peur quand on entend un craquement. »

L’importance des dégâts pourrait entraîner une mise en péril de l’habitation et l’expulsion des occupants. Le bien a également perdu toute valeur à la revente. En 2011, l’habitante a dépensé 60.000 euros pour renforcer les fondations. Une démarche insuffisante, à laquelle il faudrait aujourd’hui ajouter une intervention à 237.000 euros.