Hautes-Pyrénées : Un appel à témoins lancé pour retrouver le principal suspect de l’assassinat de deux enseignants de Tarbes
ENQUETE•Une information judiciaire a été ouverte jeudi pour assassinat après le meurtre de deux enseignants lundi à Pouyastruc. Un appel à témoins a été diffusé ce vendredi pour tenter de retrouver Cédric Tauleygne, l’auteur présumé, en fuiteBéatrice Colin
L'essentiel
- Lundi en fin de journée, Gabriel Fourmigué, 55 ans, et Aurélie Pardon, 32 ans, tous deux enseignants dans un collège de Tarbes, étaient assassinés à Pouyastruc.
- Le père des deux enfants de l’enseignante, avec qui elle était en instance de divorce, est suspecté d’être l’auteur de ce double assassinat.
- Les gendarmes ont émis un appel à témoins pour retrouver Cédric Tauleygne, en fuite depuis lundi.
Depuis lundi, les forces de l’ordre sont mobilisées dans les Hautes-Pyrénées, mais aussi dans les départements limitrophes et même en Espagne, pour tenter de retrouver Cédric Tauleygne. Cet homme de 34 ans est suspecté d’avoir assassiné ce jour-là, à Pouyastruc, Aurélie Pardon, son épouse enseignante avec laquelle il était en instance de divorce, et Gabriel Fourmigué, un autre professeur du collège Desaix de Tarbes de qui elle s’était rapprochée dernièrement.
Depuis, les gendarmes sont à la recherche de l’ouvrier d’une usine des Pyrénées-Atlantiques fabriquant des moteurs d’hélicoptères. Ce vendredi, les autorités judiciaires ont lancé un appel à témoin et diffusé la photo de Cédric Tauleygne, dont la moto a été retrouvée mercredi à Jaca, en Aragon, du côté espagnol de la frontière.
Ce sportif de 1,75 m, ayant des lunettes, portait un jean bleu et un blouson de cuir la dernière fois qu’il a été vu. Toute personne l’ayant aperçu est invitée à contacter le numéro vert mis en place : 05 62 34 81 93.
Information judiciaire ouverte pour assassinats
Cécile Gensac, la procureure de la République de Pau a indiqué dans un communiqué diffusé dans la journée qu’elle avait ouvert « une information judiciaire du chef d’accusation de meurtres avec préméditation » et précise que « rien ne permet en l’état de privilégier l’hypothèse que l’individu soit encore en vie ou décédé ».
Les investigations se poursuivent désormais sous la direction d’un juge d’instruction et l’enquête a été confiée aux services de gendarmerie du groupement des Hautes-Pyrénées et à la section de recherches de Toulouse. Des recherches qui sont étendues au territoire mais aussi à l’international, précise Cécile Gensac.