Enseignants tués près de Tarbes : Le suspect n° 1 toujours recherché en France et en Espagne
TRAQUE•Le mari d’une des victimes du double homicide de Pouyastruc, près de Tarbes, est toujours recherché en France et en Espagne deux jours après le drame. Sa moto a été retrouvée de l’autre côté de la frontière20 Minutes avec AFP
L'essentiel
- Le mari d’Aurélie Pardon, tuée lundi à Pouyastruc en même temps que son collègue Gabriel Fourmigué, est le suspect n° 1 des enquêteurs.
- Il n’est pas réapparu depuis le drame et correspond à la description des témoins.
- Sa moto a été retrouvée en Espagne.
La piste d’une rivalité amoureuse s’étoffe dans le drame de Pouyasctruc qui a coûté la vie lundi à deux enseignants du collège Desaix de Tarbes, Aurélie Pardon, 32 ans, et Gabriel Fourmigué, 55 ans. Pierre Aurignac, le procureur de la République de Tarbes, a confirmé ce mercredi que le suspect n° 1, un homme chauve aperçu par des témoins quittant à moto le lieu des crimes, n’est autre que le mari de la professeure de français. Le couple, qui a deux enfants de 3 et 5 ans, était en instance de séparation. Le mari n’est pas réapparu depuis que les deux enseignants ont été tués par arme à feu et sa moto a été repérée en Espagne, à 200 km de Pouyastruc. Par ailleurs, les deux victimes s’étaient « rapprochées sentimentalement ces dernières semaines au cours d’un voyage scolaire », a précisé le magistrat.
Le suspect est âgé de 34 ans et travaille dans une usine des Pyrénées-Atlantiques fabriquant des moteurs d’hélicoptères. Des armes ont été retrouvées au domicile de cet adepte de tir sportif, également « ancien réserviste » de la gendarmerie.
Soupçon de préméditation
Pierre Aurignac a confirmé les informations de la presse espagnole indiquant qu’un contact a pu être établi entre le mari et les enquêteurs, avant d’être « rompu ». Les recherches se déploient dans une vaste zone à cheval entre la France et l’Espagne et notamment près de Jaca, la petite ville de la province d’Aragon où la moto a été retrouvée.
L’enquête va se poursuivre sous l’égide d’un juge d’instruction du parquet criminel de Pau. L’information judiciaire a été ouverte pour « assassinats », ce qui signifie que les enquêteurs soupçonnent le tireur d’avoir prémédité son geste.
Aurélie Pardon a été retrouvée lundi vers 18h30 agonisant dans une rue du petit village de Pouyastruc, devant la maison de Gabriel Fourmigué, découvert mort à l’intérieur par les gendarmes.