Dimanche soir, des policiers remarquent le manège d’un homme, place Saint-Georges à Toulouse. Ce dernier a accosté deux jeunes femmes et tente de leur revendre des téléphones portables. Elles tournent les talons et les forces de l’ordre décident d’intervenir et de contrôler le trentenaire suspect.

Sur lui, les policiers trouvent deux mobiles, dont un signalé dérobé le 11 février par son propriétaire de 65 ans, victime de la très répandue «danse du voleur» dans le centre-ville de la Ville rose. Aucune plainte pour le second téléphone n’a pour l’heure été enregistrée.

Et pour cause, le vol a eu lieu moins de vingt-quatre heures avant. C’est en le géolocalisant que son jeune propriétaire s’est rendu compte que son smartphone se trouvait au commissariat. Revenu dans les bagages des policiers, en même temps que l’homme suspecté de lui avoir fauché. Il s’est donc présenté à l’hôtel de police pour déposer plainte, alors que le voleur se trouvait toujours en garde à vue.