Echirolles : La thèse du meurtre privilégiée après la découverte du corps d’un jeune homme dans une résidence étudiante
ENQUETE•L’autopsie pratiquée lundi matin sur la victime, retrouvée dans sa chambre étudiante, a permis de déceler une « importante fracture du crâne »C.G.
L’autopsie, pratiquée ce lundi matin sur le corps d’un homme de 24 ans découvert une résidence étudiante d’Echirolles (Isère) a révélé « une fracture importante du crâne ». « Le décès est probablement imputable à l’intervention d’un tiers », a commenté Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble évoquant de fait « un possible meurtre ». L’enquête a été confiée à la police judiciaire.
Des traces de sang dans la chambre
La victime, originaire du Kenya, avait été retrouvée le 5 novembre dans la chambre qu’elle louait au sein de cette résidence, par les pompiers et la police. Eux-mêmes avaient été alertés le matin même par une amie s’inquiétant de ne plus avoir de nouvelles depuis un mois. Le corps était déjà en « cours de putréfaction ».
Le premier examen pratiqué par le médecin légiste n’avait pas permis d’établir les causes du décès, ni l’intervention d’un tiers. France 3 Auvergne Rhône-Alpes avait ensuite révélé que le jeune homme, retrouvé nu et allongé sur le dos, portait des traces de violences. Des traces de sang avaient été relevées dans le logement en désordre.