Deux hommes, âgés de 41 et 43 ans, ont été extraits ce lundi de la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne) dans le cadre d’une enquête pour cambriolage menée par l’unité des atteintes aux biens de la rive droite de Toulouse. Cette affaire remonte au mois d’octobre 2020. Un appartement avait été « visité » et les intrus avaient emporté bijoux, appareils multimédias ou encore de l’argent liquide. L’un, le plus jeune, avait laissé son ADN, l’autre ses empreintes.

Mais le deuxième suspect a dû répondre d’autres cambriolages au cours desquels il a semé des indices. Le premier a eu lieu en mai dans le secteur Saint-Michel/Rangueil. Après avoir scotché du papier sur les judas des voisins, un homme avait tenté de forcer la porte d’un logement avec un tournevis. Il s’était malgré ces précautions fait surprendre par des habitants qui l’avaient mis en fuite. Et, dans sa précipitation, il avait semé des papiers. Dont un CV. Avec son nom forcément.

Plaider coupable

Enfin, dans la troisième affaire qui lui est reprochée, un cambriolage datant de juin, son visage apparaît tout simplement sur les images de vidéosurveillance.

Les deux complices ont été déférés ce mardi au parquet dans le cadre d’une procédure de « plaider coupable », avant de réintégrer la maison d’arrêt.